Naëlle CHARLES / Nathalie CHARLIER Romancière

Humeur du jour

Comme vous, je suis une femme et une maman comme les autres. Ici je vous raconterai quelques anecdotes de mon quotidien, je vous donnerai des recettes, je vous indiquerai des bons plans... bref, ce sera selon l'humeur du jour

Fifty Shades of Grey et autres romans de la catégorie Passion Intense

Par Le 11/07/2014

FIFTY SHADES OF GREY  ET AUTRES....

Comme bon nombre de lectrices, j’ai entendu parler de la trilogie d’E.L James, bien avant sa sortie en France. Déjà cet été, lorsque nous nous sommes rendus en Italie pour les vacances, dans toutes les stations service, j’ai vu des piles et des piles de ces bouquins, et ce dans toutes les stations essence.

Bref, dès le mois de septembre et malgré un emploi du temps bien blindé, je me suis promis de lire ce roman, pour tenter de comprendre pourquoi il faisait l’objet d’un tel engouement. C’est quand même extraordinaire que ce bouquin, que l’on disait entre la romance et le porno, puisse devenir le roman le plus vendu au monde en 2012. Quand par ailleurs, il était décrié car, selon certains, fort mal écrit, je dois dire que j’étais particulièrement intriguée.

Après précommande du tome 1 sur Amazon, je l’ai donc trouvé dans ma boîte aux lettres courant octobre 2012. Je l’ai commencé et au bout de dix pages, j’ai abandonné. L’emploi du présent me dérangeait. Les « putain et merde » toutes les trois lignes aussi !

Puis j’ai commencé à lire « Dévoile-moi » de Sylvia Day qui est un peu calqué sur le même genre. Et j’ai adoré, vraiment. Les scènes de sexe étaient crues, c’est clair, mais tellement bien écrites que ça passait comme une lettre à la poste ! Elle, elle a un vrai talent d’écrivain. C’est d’ailleurs un auteur Harlequin aux États-Unis ! Bref, j’ai déjà précommandé le deuxième tome, et je l’attends avec impatience.

Comme je suis une petite nana bien persévérante, j’ai décidé de me remettre à la lecture de « Fifty shades…»  quelques jours après. Là, je suis arrivée à la page 60 avant d’arrêter. Puis deux ou trois semaines plus tard, j’ai repris et là, allez savoir pourquoi, la mayonnaise a pris. Même si je trouve toujours qu’il y a un paquet de gros mots qui pourraient être supprimés, j’ai adoré les échanges de mail, surtout les objets qui étaient particulièrement drôles » et certaines réparties du genre « tu peux ranger ta main qui te démange »…

Finalement je l’ai terminé en une semaine, et j’ai enchaîné avec le tome 2. Là j’ai nettement préféré l’écriture et l’intrigue. Et puis Ana et Christian devenaient presque comme des proches dont on avait envie de connaître les aventures. De plus, dans ce tome, la passion entre les deux protagonistes prenait le pas sur les pratiques sexuelles déviantes de Christian, si bien que la fleur bleue qui sommeille en moi s’est réveillée dare-dare.

A peine terminé, j’ai téléchargé le tome 3, et personnellement, j’ai de loin trouvé que c’était le meilleur. On a des réponses à ses questions, et la fin  du livre est vraiment très belle… J’ai aussi beaucoup aimé la rencontre entre Ana et Christian, vue par lui. Pour l’avoir fait dans les aventures de Morgane, j’ai trouvé que ça apportait une approche différente à l’histoire…

Par la suite, j’ai lu « délivre-moi », que je n’ai pas aimé. C’était assez peu captivant, et pas vraiment original. Un Fifty shades bis, mais sans l’originalité d’EL James, ni la qualité d’écriture de Sylvia Day. Un peu au rabais, dirais-je…

Donc, l’impression générale est plus que positive, hormis pour « délivre-moi » qui vraiment m’a donné l’impression d’avoir perdu mon temps.

Voici les scènes que j’ai préférées dans Fifty shades :

Tome 1 : sans conteste, la rupture entre Ana et Christian à la fin du tome 1. C’est intense et on sent toute la colère qui est en elle, et tout son désespoir aussi…

Tome 2 : les premières pages, lorsqu’Ana n’arrive pas à surmonter son chagrin et lorsqu’elle revoit Christian. Cette phrase « j’ai tellement pleuré… », m’a beaucoup marquée. Elle est si simple et pourtant tellement forte de sens.

Tome 3 : le retour de Christian cuité après qu’il ait découvert la grossesse d’Ana et surtout quand il dit de l’enfant qu’elle attend « lui, tu l’aimeras plus que moi… ». Dans ce tome Ana gagne en tempérament et en force de caractère, et j’adore.

Et puis toujours et encore les échanges de mail. Ce truc, c’est génial et si novateur !

Alors à vos bouquins et à vos tablettes numériques… Et surtout n’hésitez pas à laisser un commentaire sur vos impressions…

Conseils à ceux et celles qui voudraient s'essayer à l'écriture

Par Le 11/07/2014

Soyons bien d’accord, je n’ai pas la prétention de me prendre pour un grand écrivain, ni pour le prochain Pulitzer, mais après plusieurs romans écrits, je pense pouvoir dire quelques mots à tous ceux et celles qui souhaiteraient faire vivre leurs histoires sous leur plume.

Pas la peine de vous assommer avec un nombre incalculables de conseils ou de règles, qui feraient que vous ne les liriez même pas jusqu’au bout. Donc, j’ai sélectionné quatre points qui me paraissent essentiels, et que je vais vous donner, de manière décroissante, par ordre d’importance.

  1.  Un texte présenté à un éditeur ne doit comporter aucune faute d’orthographe, de grammaire ou de syntaxe. C’est absolument essentiel, car je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, des romans bourrés de fautes me hérissent le poil !

3.    Il faut beaucoup lire, et surtout le genre littéraire dans lequel on veut écrire. Ainsi, je serais tout à fait incapable d’écrire un polar ou un bouquin de science-fiction, pour la bonne et simple raison que je n’en lis que très peu. On ne peut pas décider d’écrire un livre quand on ne maîtrise pas les schémas du genre !  Lecture et écriture vont de pair.

2.    L’histoire doit être claire dans votre tête du début à la fin. Ecrire au fil de l’eau peut s’avérer risqué, car on prend souvent trop de temps à planter le décor, et on bâcle la fin, surtout quand il y a une limitation dans le nombre de mots ou de caractères. Tandis que si vous avez clairement défini les scènes à intégrer à votre histoire, votre roman sera bien plus équilibré.

1.    Ce conseil, je l’ai lu sur le site de Sarah Morgan, romancière anglaise que j’aime beaucoup pour son humour et qui constitue un véritable exemple pour moi. Elle a d’ailleurs remporté un Rita-Award, il y a quelques jours. Et son adage, je l’ai fait mien. Le voici : « Un écrivain écrit. Pas dans un mois, pas dans une semaine, pas dans un jour, mais maintenant. »

 

Voilà, j’espère que ces quelques indices vous donneront envie de prendre votre plume, dans l’unique but, comme moi, de faire rêver les lecteurs et lectrices.